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Schizochroniques
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6 avril 2009

Les gens dans la rue

    Les gens dans la rue (appelons les les GDLR) sont facilement reconnaissables. En effet, on peut les trouver généralement dans la rue. Cette révélation, certes stupéfiante, ne permettra cependant pas à tous les cons qui vont lire ces lignes de les identifier au premier coup d'oeil. En effet, seul un sens aigü de l'observation doublé d'une expérience certaine permettra de reconnaître les GDLR à coup sûr, et ainsi anticiper la rencontre avec ces nuisibles, qui peuvent en quelques secondes transformer une ballade printanière dans le centre ville en véritable chemin de croix. Ci fait.

    La première chose est de savoir à quelle sous-catégorie de GDLR vous avez à faire. En voici quelques unes : mamans à poussettes, groupe de lycéen(ne)s, de collegien(ne)s, gens pas pressés, sans domicile fixe, ivrognes, militaires (armés ou non), petite vieille à cabas, petit vieux en déambulateur, handicapé en fauteuil. Vous imaginez bien que le potentiel de nuisibilité de ces parasites dominicaux est inversement proportionnel à la taille de la voie empruntée. Il n'est ainsi pas rare, osez dire que ça ne vous est jamais arrivé, de se trouver bloqué 15 minutes derrière un gang de mamans à poussettes mobilisant la totalité de la largeur du trottoir sur 70 mètres, sans aucune possibilité de dépassement (rue à forte circulation par exemple). Et là, soyez surs qu'elles sont au courant de votre présence dans votre dos. Mais elles ne vous laisseront pas passer, arrogantes et sûres de leur bon droit. Et n'envisagez pas la moindre remarque. Le plus petit raclement de gorge, le plus minuscule "excusez moi" sera considéré comme une marque profonde d'incivisme, et fera de vous la victime expiatoire de tous les maux de la société. Il y a fort à parier pour qu'au mieux on vous insulte, au pire qu'on vous jette des pierres à la gueule. Dans les deux cas vous passerez pour la pire des raclures. Et pour pas un rond.

    Alors que faire ? Ravaler votre colère ? Faire comme si vous n'étiez pas préssé, ayant le temps, alors que contrairement à ces feignasses vous avez des choses à faire pendant la journée ? C'est l'impasse la plus totale. Et ce quelle que soit la catégorie de GDLR dont vous croisez. Pour l'instant, la seule solution que j'ai trouvé, c'est marcher la nuit. On est relativement tranquille, mais pour profiter du soleil, que dalle. Dans la vie, il faut faire des choix.. Sartre avait raison ; l'Enfer, c'est les autres.

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Commentaires
L
Une fois j'ai fait le chemin de Compostelle avec une ânesse pour porter le barda... on a traversé la campagne de plusieurs département et même une grande ville (Bourges) , nous étions des GDLR pas comme les autres, on a planté la circulation de pleins de rues (madame l'ânesse ne souhaitant pas passer par dessus les bouches d'égouts carrées et les passages piétons... ça limite un brin), mais c'était bien!!! ça me manque de croiser des gens comme ça dans les villes... <br /> T'es un concitoyen GDLR de quelle cité au fait?
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