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Schizochroniques

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7 mai 2009

Le Supermarché : un Eldorado alternatif pour les samedis ensoleillés

     C'est l'heure de l'habituel flot d'inextinguible haine envers mes congénaires humains. Facile, me direz vous.. Sans doute. Mais c'est pas grave, je le garde quand même. C'est la crise, les porcs mexicains vont incessamment annihiler toute forme de vie sur la planète, si les nord-coréens ne s'en sont pas chargés avant. Alors rigolons comme on peut.
     Je précise que ce post explicatif m'a été largement inspiré par notre visite impromptue à l'hypermarché du coin, qui se trouve être la porte que j'ai franchie, il y a quelques années, pour pénétrer dans le merveilleux monde du travail. Là, dans la grande famille dont je ne citerai pas le nom pour ne pas faire de pub à Auchan, je me suis véritablement épanoui et enrichi, humainement parlant, dans une activité professionnelle laissant une large part à l'initiative, la créativité et aux rapports humains. Oui, c'est certainement ironique. Non, je ne crache pas dans la soupe, même si celle ci s'apparente plus à un brouet douteux dans ce cas précis. Mais je m'égare.
    Le supermarché, donc. Ou plutôt l'hypermarché. La nuance est certaine. Quoique dans un cas comme dans l'autre, le consommateur transi de frénésie acheteuse repart sans le produit tant convoité soit, petit un, parce qu'il ne figure pas dans les produits référencés par l'enseigne (le supermarché), soit petit deux parce que ledit produit est introuvable dans l'étalage narquois et indécent de marchandises aussi indispensables que des pantoufles du LOSC ou du tripoux "light" (l'hypermarché).
    La grande surface est le point de rencontre de tout ce que la société moderne produit de pire. Commerciaux frustrés se retrouvant chef de rayon (ou de diamètre) pour une paye de mineur angolais, employés robotisés (au propre comme au figuré) greffés au transpalette et passant 9 heures par jour à éventrer des cartons et à remplir un rayon qui se vide encore plus vite, tels de cynoques inventeurs courant après un improbable mouvement perpétuel. Le tout sous le regard sournois d'un chef des chefs, armé de son carnet, ne s'adressant au petit personnel que pour lui signifier que le bac à frites est presque vide, c'est intolérable, tu passeras me voir au bureau ton chèque t'attend à la compta.
    Mais le pire, le croirez-vous, le pire reste la clientèle. Ce jour, j'en faisait partie, c'est vrai. Comme nous tous. Mais bon en même temps les ananas sont bien meilleurs à Auchan qu'à Champion, et y'a pas marché le samedi alors comment on fait ?
    Ben on va à Auchan, ou à Carrefour, ou ailleurs. On se noie dans la masse. On se saisit d'un caddie pourrave à trois roues, qui couine et tire vers la droite, puis on traverse le parking baigné par le soleil du mois de Mai. On pénètre dans la galerie marchande climatisée, illuminée et toujours propre. On la traverse puis on entre dans l'hyper par le rayon Hi-Fi Video, pour se rendre compte qu'il est temps de changer la télé, qu'à ce prix là il serait mesquin de ne pas investir dans un écran plat. A ce moment précis on réalise que depuis notre dernière visite (datant de 2 ans au bas mot) tout a changé. Le rayon alcool se trouve maintenant en plein milieu du magasin, entre les fruits et légumes et le rayon layette. Les fromages ont déménagé à l'autre bout du magasin, à côté du pain et de la viande, juste après la lessive et les chips. Le surgelé n'a pas bougé, lui. Que de souvenirs...
    Et puis il y a les gens. Gras dessus-gras dessous, ils se promènent, flânent, déambulent avec le sourire béat d'Hansel et Gretel devant une maison en pain d'épice. Poussant jusqu'à deux caddies pleins à craquer, ils compulsent frénétiquement leur longue liste de courses, et se rendent compte qu'ils ont oublié le lait en poudre de la petite. Ils retraversent alors l'allée centrale d'un train de sénateur, contemplant le superbe panorama que celle ci procure sur les étals de fruits, un peu de verdure ça fait pas de mal le weekend.
    Chemin faisant, ils croisent leurs voisins, leur beau frère ou un collègue de boulot. Ils devisent alors joyeusement sur l'actualité, les moeurs étranges de Jean Michel, ou les résultats lamentables du Paris St-Germain. Ils se donnent ensuite rendez vous à la cafétaria de la grande surface, ils prendront une bière de table à 6 euros.
    A la caisse, Mr se rincera l'oeil sur l'hotesse, pendant que Mme lorgnera sur les biceps du vigile. Tous deux s'extasieront devant le nombre de points que leur procure la carte de fidélité, le mois prochain ils en auront peut être assez pour que Mme puisse s'adjuger cette centrale-vapeur tant désirée qu'elle avait vu au Télé-Shopping.
    Multipliez cette histoire par 400, déclinez les exemples, et vous aurez une idée de l'ampleur de ce désastre organisé. Celui d'un monde qui ne s'arrête jamais, du noyau autour duquel des centaines d'électrons avachis gravitent chaque semaine, chaque jour, chaque heure. C'est la vie, la vraie.

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9 avril 2009

Herman Düne : le meilleur de la folk franco-suedoise

    La seconde Musichronique sera dédiée à un (autre) groupe qui me triture le neurone musical qu'il me reste, j'ai cité la famille Herman Düne. Famille, car il s'agit d'un combo en grande partie familial. David Ivar Herman Düne au chant et à la gratte, son frère André à la gratte solo, la cousine Lisa-Lund à la basse et aux choeurs, le cousin Nemant aux percussions. Ce groupe protéiforme arpente la scène indie-antifolk depuis une petite dizaine d'années, enchaînant les scènes "respect" (Festival des inrocks, BBC sessions chez feu-John Peel) et performances underground dans divers squats et lieux culturels alternatifs.
    N'allez pas chercher chez eux de performance technique. Leurs albums studios semblent avoir été enregistrés dans une cuisine mal insonorisée, leur son évoque des instruments achetés en solde chez Cash Converters. Ne construisez pas votre vie autour de leurs textes, tout droits tirés des plus mièvres morceaux flower-power. Quel interêt alors, me demanderont les plus sagaces d'entre vous ? Ma réponse sera très claire : j'en sais rien. Mais si vous laissez vos tripes écouter des perles comme "Your Name My Game", si vous arrivez à imaginer ce grand brun déguingondé à la voix chevrotante se trémousser en pilonnant son ukulélé, sans revendiquer quoi que ce soit sauf le plaisir de jouer une musique trouée, bancale, au mieux minimaliste, alors là vous aurez une chance de prendre votre pied.
     Herman Düne fait partie de ces groupes qui se font un plaisir de prendre le contrepied absolu du Mainstream ambiant : zero attitude, zero technicité, zero charisme (selon les normes en vigueur), apparitions sévèrement triées et mesurées, bref tout ce qu'il faut pour construire un mythe.
     Maintenant à vous de juger. Voici un petit "take away show", un concert à emporter, dans lequel David Ivar et Neman interpretent deux des plus grands "tubes" de leur répertoire,"1,2,3 Apple Tree" et " "I wish that I could see you soon", dans un lav'O'matic parisien. David arbore un splendide costume de nounours et joue sur une gratte pourrave. Neman, en guise de batterie, utilise un Playskool de contrebande pouvant produire 4 sons improbables et s'apparentant vaguement à ceux d'une batterie.
   "1,2,3 Apple Tree" et  "I wish that I could see you soon", album Giant (2004)

6 avril 2009

Les gens dans la rue

    Les gens dans la rue (appelons les les GDLR) sont facilement reconnaissables. En effet, on peut les trouver généralement dans la rue. Cette révélation, certes stupéfiante, ne permettra cependant pas à tous les cons qui vont lire ces lignes de les identifier au premier coup d'oeil. En effet, seul un sens aigü de l'observation doublé d'une expérience certaine permettra de reconnaître les GDLR à coup sûr, et ainsi anticiper la rencontre avec ces nuisibles, qui peuvent en quelques secondes transformer une ballade printanière dans le centre ville en véritable chemin de croix. Ci fait.

    La première chose est de savoir à quelle sous-catégorie de GDLR vous avez à faire. En voici quelques unes : mamans à poussettes, groupe de lycéen(ne)s, de collegien(ne)s, gens pas pressés, sans domicile fixe, ivrognes, militaires (armés ou non), petite vieille à cabas, petit vieux en déambulateur, handicapé en fauteuil. Vous imaginez bien que le potentiel de nuisibilité de ces parasites dominicaux est inversement proportionnel à la taille de la voie empruntée. Il n'est ainsi pas rare, osez dire que ça ne vous est jamais arrivé, de se trouver bloqué 15 minutes derrière un gang de mamans à poussettes mobilisant la totalité de la largeur du trottoir sur 70 mètres, sans aucune possibilité de dépassement (rue à forte circulation par exemple). Et là, soyez surs qu'elles sont au courant de votre présence dans votre dos. Mais elles ne vous laisseront pas passer, arrogantes et sûres de leur bon droit. Et n'envisagez pas la moindre remarque. Le plus petit raclement de gorge, le plus minuscule "excusez moi" sera considéré comme une marque profonde d'incivisme, et fera de vous la victime expiatoire de tous les maux de la société. Il y a fort à parier pour qu'au mieux on vous insulte, au pire qu'on vous jette des pierres à la gueule. Dans les deux cas vous passerez pour la pire des raclures. Et pour pas un rond.

    Alors que faire ? Ravaler votre colère ? Faire comme si vous n'étiez pas préssé, ayant le temps, alors que contrairement à ces feignasses vous avez des choses à faire pendant la journée ? C'est l'impasse la plus totale. Et ce quelle que soit la catégorie de GDLR dont vous croisez. Pour l'instant, la seule solution que j'ai trouvé, c'est marcher la nuit. On est relativement tranquille, mais pour profiter du soleil, que dalle. Dans la vie, il faut faire des choix.. Sartre avait raison ; l'Enfer, c'est les autres.

6 avril 2009

Faire, dire, penser

    Je suis à court d'inspiration en ce moment. Si, si, je vous jure. Alors j'ai pris la saine décision de faire un peu de publicité totalement désintéressée pour des musiciens, groupes, chanteurs, chanteuses, qui m'agitent la tripe et me collent des frissons. Tout simplement. Et croyez moi, y'en a des pleines brouettes. Il est dores et déjà clair que cette rubrique sera abondamment fournie, tel un vestige des rêves d'enfance d'un auteur qui a rêvé au moins 20 minutes de devenir chroniqueur musical. Sans plus tarder, commençons.

    Et là croyez moi, c'est du lourd, du massif. L'espace de 4 albums et quelques, les américains Do Make Say Think ont su concquérir mon âme de mélomane frustré. Avec leur rock progressif mâtiné de sonorités jazzy à souhait, leurs instrumentaux de 10 minutes au détour desquels de nouveaux détails frappent l'oreille à chaque écoute, le fan transi pensera à Tortoise pour le sens du swing l'apparente simplicité des mélodies. Il pensera également à tous ces groupes ayant posé les jalons du rock progressif contemporain (A Silver Mt Zion, Godspeed You Black Emperor!, voire Explosions in the Sky), avec cette faculté inouïe de passer d'une mer d'huile au tsunami sonore le plus délirant. On retrouverait presque un côté légèrement électro, genre Death in Vegas, tant les mélodies paraissent quasi-répétitives, presque mécaniques.

    Un bref exemple valant parfois mieux qu'un long discours, je vous invite à profiter de ce clip.
La chanson s'appelle "In Mind", et vous pourrez la trouver sur le splendide "You, you're a history in rust", paru en 2007.

5 avril 2009

Entschuldigen Sie mir bitte ^^

Derrière ce titre vaguement allemand, hommage à peine caché aux festivités germanisantes de Lille 3000, se cache en réalité toute la confusion que je ressent pour n'avoir pas alimenté ce bout de web pendant plus d'un mois. Obligations professionnelles et manque d'inspiration sont à l'origine de ce vide épistolaire, que je compte bien combler dans les semaines qui viennent.
Je vous avouerai que sans l'abondant courrier (de Mazette) ni les judicieuses remarques de Belle-Maman, il y eût fort à parier pour que des toiles d'araignées soient apparues aux quatre coins de vos écrans... J'espère que ce n'est pas encore le cas, en tout cas soyez surs qu'armé de mon clavier, mon plumeau et mon Baygon, je reviendrai sous peu noircir quelques lignes.
Sur ces mots d'espoir, je vais regagner mon plumard en vous souhaitant une nuit peuplée de rêves psychedéliques.
@ +

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14 février 2009

Une nuit victorieuse

Plantons le décor.

   Une nuit claire, sur la fin. Une belle journée s'annonce. C'est un temps de la journée où le perceptions ne sont plus tout à fait les mêmes. C'est un vendredi soir. Ou un samedi matin, c'est selon. Ce qui s'est passé avant n'a aucune importance. Il n'en reste pas moins que pour diverses raisons, mon pas est loin d'être aussi sécure que d'habitude, la distance parcourue augmentant en conséquence.

   Des mélodies indo-électroniques me parcourent le cerveau cependant que la ville s'éveille. Un sentiment m'envahit, celui d'atteindre une sorte de plénitude, de toute puissance. La ville m'appartient, et je la traverse malgré tout à une vitesse étonnante. Me voici rendu du côté de la gare. Cela doit faire quinze minutes que je déambule, je n'ai encore croisé personne de plus vivant que les halos de lumière des réverbères lillois.J'aperçois un petit groupe de voyageurs, droit devant moi, à une vingtaine de mètres, en train de remonter le boulevard. Il s'averera s'agir d'un couple, s'exilant des brumes nordistes pour quelqu'improbable fête à Paris ou ailleurs. Une fois de plus, les perceptions sont trompeuses. Je continue ma route.

   Un peu plus loin, ce sont les habituels "locataires" de la gare, s'abritant sous les porches les moins exposés au vent et les moins sales, qui tentent de tuer le temps en attendant le jour et son lot d'éxilés matinaux. L'un d'entre eux m'interpelle en balbutiant, et me demande si je peux lui rouler une cigarette. Alors que je m'execute en souriant, lui m'explique être en plein bad. Il doit ce samedi descendre dans le sud pour voir son fils. Des larmes coulent sur son visage et vont se noyer dans la flasque de gin aux trois-quarts vide qu'il tient dans sa main gauche. Je tente vainement de le réconforter, par le biais des seules paroles sympathiques auxquelles mon esprit embrumé d'alcool me laisse acceder. "Bonne chance à toi". Je reprend ma route.

   Me voila maintenant dans la grande artère commerçante, reliant la gare à la grand-place. Les rues aux alentours sont remplies d'hôtels paraissant encore plus louches dans l'obscuritéqu'en plein jour. Dans le vide sidéral de cette fin de nuit, deux ombres se faufilent vers l'accueil de l'un d'entre eux. Ce sont deux femmes africaines. Elles ne semblent pas parler le français, ce qui ne semble pas déranger le veilleur qui leur indique un numéro de chambre. Elles disparaissent dans un couloir menant à l'escalier. Une ribambelle de questions assaillent ma conscience, ou ce qu'il en reste. Je ne rouvre les yeux que pour réaliser que je marche enfin droit, et que je suis bientôt arrivé à destination, chez moi.

   Avant d'être au lit et de rejoindre ma moitié, je croise successivement : trois couples enlacés et immobiles, une jeune femme accroupie en train de vomir dans le caniveau, une bande d'étudiants en commerce défoncés et bramant sur le trottoir comme des militaires en permission, et deux punks accompagnés de leurs chiens, affalés sur un banc et semblant attendre l'ouverture du supermarché tout proche.

   J'aurais pu aussi vous parler des travaux suspendus, des taxis endormis, des lumières étranges et bleutées des buildings, de l'autoroute déserte, des grues illuminées surplombant la ville, avec la fierté de géants d'acier. Et je le fais, rapidement. Parce que cette vie synthétique semble presqu'aussi réelle que son homologue organique, pour un moment destituée de sa conscience.

14 février 2009

La loose : un art de vivre

Penser blanc, agir noir.
Se dire de gauche, et voter à droite (voire à gauche).
Apprécier le dernier album de Cali, ainsi que les précédents.
Etre efficace et "bankable", y compris en temps de crise.
S'interroger sur le sens de la vie, et sur l'issue de la X-ième saison de "Koh Lanta".

Penser blanc, agir gris.
Se dire de gauche, mais ne plus voter depuis qu'on ne croit plus au Père Noël.
Tripper sur le dernier album d'Herman Düne, sans savoir pourquoi.
Être consciemment improductif, et en faire une idéologie.
Ne pas regarder la télé, ne pas lire les journaux et se croire corrélativement mieux informé.

Qui êtes vous ?
Quel looser êtes vous ?

2 février 2009

Copinage improbable : un nouveau départ

Aujourd'hui est arrivé un évènement de nature on ne peut plus surprenante, que même les plus perfides d'entre vous, lecteurs égarés et désoeuvrés, pourraient difficilement soupçonner.
Petite parenthèse, c'est à ce moment que l'on se rend compte qu'il est particulièrement difficile de faire monter le suspens. C'est quelque chose qui s'apprend. Il est possible d'utiliser diverses techniques :

1 : un titre énigmatique, le plus vague possible.

2 : consacrer les premières lignes à quelques digressions sans rapport aucun avec le sujet, et parsemer lesdites digressions d'une certaine quantité de mots de 3 syllabes et plus.

3 : ne pas hésiter à aller à la ligne ; pour ce faire, utiliser une liste à puces ou une numérotation (à ce propos il me semble judicieux de faire remarquer à nos amis de canalblog que leurs outils de mise en page sont déplorables.. mais on les aime quand même, merci pour eux).

4 : ne pas lésiner sur les clins d'oeil (amis, amours, hébergeur de blog...) amicaux.

Ainsi, cher lecteur (ou lectrice), tu remarqueras vite qu'il est tout à fait aisé de cramer une douzaine de lignes sans parler un seul instant d'un sujet de départ si délicatement amené qu'il met le lecteur dans une impatience transie. L'auteur peut alors ricaner : son contrat est rempli.
Alors l'étape suivante, c'est de parler du sujet, LE sujet.
Mais cela fera l'objet d'un nouvel article.
A bientôt les amis !!

Ceci est une autre technique, inspirée du rappel d'artistes sur scène, destiné à mieux gérer la rupture. L'artiste use et abuse de ce procédé pour faire croire au public qu'il l'aime, ce qui n'est JAMAIS le cas. Même pour ceux des premiers rangs, qui paient plus cher.
Cela permet de faire monter encore un peu plus la tension dramatique du moment qui est, reconnaissons le, absolument ENORME.
Bon, passons sur l'aspect "construction de l'écrit". Ce n'est nullement le propos de cet article. En effet vous vous interrogez tous sur ce titre et sa signification. Quelle est-elle ?
N'aimant pas particulièrement mettre les nerfs des autres à rude épreuve, je vais vous lâcher le morceau.

Figurez vous que c'est arrivé. Presque 10 jours après les premières minutes de ce blog navrant qui (ne) révolutionnera (pas) la face de l'Internet.
Un post.
Un simple post.
Comme une réponse divine à mes prières à peine cachées derrière le dernier article posté par mes soins, d'ailleurs très mauvais. M'en fous, je le garde quand même.
Un post..
Et devinez quoi les amis ?
UNE TRICOTEUSE !!!!!
Ya des coups de machine à coudre dans la gueule qui se perdent.


PS : Mazette, big up ^^

26 janvier 2009

XIII

13. Qui êtes vous ? D'où venez vous ? Hommes ? Femmes ? Êtes vous venus délibérément ou vous êtes vous perdu ? Avez vous pris le temps de lire ces quelques déplorables lignes ? Si non, pourquoi ? Si oui, pourquoi....n'avez vous pas laissé de commentaire ? Aujourd'hui, Lundi 26 Janvier 2009, vous avez été 13 à vous retrouver sur ce blogue. N'essayez pas de vous cacher, JE LE SAIS. JE SAIS TOUT. Ou presque. Presque... Reste quand même ces questions. Nous avons été en contact, quelque part. Je vous ai parlé. Peut-être ne m'avez vous pas entendu. Cela ne fera jamais que 13 de plus. Mais, ayant fréquenté cette zone de pensée iconoclaste et destructurée, vous devriez assumer. A partir de maintenant vous n'avez aucune excuse.
25 janvier 2009

Le tricot (et autres tracas quotidiens...)

Le tricot est une activité EXCLUSIVEMENT féminine, qui inspire au mieux l'incompréhension, au pire l'effroi à tout mâle de race humaine normalement constitué. Je précise "de race humaine", car d'autre types de mâles (par exemple les CHATS) semblent éprouver plus que de la complaisance à l'égard de ce fléau des ménages, et notamment des divers instruments brillants, pendouillants, envahissants, faisant partie de la procédure de "tricot". Le tricot est une abomination. Le tricot est dangereux. Le tricot, à l'image du ceintre de Desproges, agresse l'homme et le rend esclave de la toile qu'il tisse jour après jour, toile symbolisée par le va et vient insupportable des aiguilles, de leur TIC-TIC nous rappellant que le temps passe et qu'on en a plus pour longtemps, de ces bobines de laine envahissant le sol sous l'action de ce con de chat qui ne peut s'empêcher de jouer avec sans qu'on puisse comprendre pourquoi, avec le sol jonché de bouts jaunes, verts, marron, bleus, tel un tas de clowns décimés par quelque improbable bombe nucléaire s'étant abattue sur le salon sous le regard impuissant de l'Homme, avec un grand H, qui ne rêve à ce moment précis que d'UNE grande HACHE. Il regarde sa douce, qui n'a elle d'yeux que pour son superbe pancho marron et turquoise qu'elle ne mettra jamais et qu'elle se sentira obligée d'offrir à une amie, qui du coup ne le restera pas longtemps. L'Homme est désabusé. Il ne peut pas accéder à l'autre bout du salon, que dis-je, de l'atelier de confection clandestin qui macule dorénavant son quotidien, sans se prendre les pieds dans des pièges en laine, sans renverser une boîte de boutons. Il ne peut plus s'asseoir sur le canapé sans se planter une demi-douzaine d'aiguilles dans le cul. Alors, vaguement en colère et complètement désabusé, il se dit que le blog, c'est sa nouvelle passion. Il écrit.
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